Sept
heures du matin en Martinique, le 4 février. Ça fait quelque chose de
voir une terre après vingts quatre jours d'Océan à perte de vue! Surtout
être accueillie par des montagnes vertes aux pentes douces, si
chaleureuses. Cette nuit la mer pour nos derniers quarts était paisible,
une houle tranquille nous accompagnait. En début de nuit, j'ai fait mon
quart entourée des millions d'étoiles tapissant le ciel, pas encore de
bateau à l'horizon. Je reprend le quart à six heures du matin, il fait
encore nuit
noire. L'aube pointe le bout de son nez, laissant découvrir les
couleurs de notre terre d'accueil et quelques barques de pêche à bâbord.
Soleil rougeoyant puis jaune or. Les oiseaux qui se faisaient rares sur l'océan tournoient en altitude au-dessus du bateau.
Le captain se lève, annonce "on va commencer à s'organiser pour l'arrivée" après avoir chanté sa chanson créole " Adieu marin..."
Soleil rougeoyant puis jaune or. Les oiseaux qui se faisaient rares sur l'océan tournoient en altitude au-dessus du bateau.
Le captain se lève, annonce "on va commencer à s'organiser pour l'arrivée" après avoir chanté sa chanson créole " Adieu marin..."
Par Pauline Ducept
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